Le numérique et les sciences informatiques
Pourquoi choisir la spécialité NSI ? A qui s’adresse-t-elle ?
La spécialité numérique et sciences informatiques vous plaira si vous aimez comprendre comment les choses fonctionnent, si vous vous intéressez à l’univers de l’informatique et du numérique, et si vous aimez relever des challenges (seul ou à plusieurs).
On peut choisir NSI :
• comme complément à toute autre spécialité car les compétences informatiques sont un atout dans tous les domaines, des sciences exactes aux sciences sociales.
• comme préparation à des études d’informatique. Dans ce cas, il est conseillé d’associer NSI avec la spécialité Mathématiques en première et la spécialité Mathématiques ou l’option Mathématiques complémentaires en terminale.
Qui peut faire NSI ?
• Aucun pré-requis attendu en informatique. Nous reprendrons tout depuis le début ;
• Une appétence pour les sciences et notamment les mathématiques
• Avoir envie de découvrir la « science informatique » ;
• Aimer travailler en groupe ;
• Ne pas avoir peur d’un ordinateur ;
• Être prêt à s’investir dans la spécialité. Le travail personnel est important.
Qu’allez-vous étudier en spécialité numérique et sciences informatiques ?
Cette spécialité a pour objectif de bien comprendre les concepts et méthodes qui sont à la base de l’informatique.
En seconde, on vous a expliqué en classe de Sciences Numériques et Technologiques (SNT) que les ordinateurs sont des machines qui traitent des données, à l’aide d’algorithmes implémentés sous forme de langages de programmation. En NSI, vous explorerez et approfondirez ces notions, qui forment le socle de l’enseignement de l’informatique au lycée.
Programme de la spécialité NSI en première et terminale : le contenu des cours
Une grande partie de la spécialité sera destinée à la compréhension du concept de donnée : quels sont les types de données et comment interagir avec elles ? L’architecture machine des ordinateurs est aussi abordée, ainsi que les modalités d’interaction entre un internaute et une page web.
Un langage de programmation (python 3) sera utilisé afin d’explorer les notions enseignées sous forme de mini-projets, mais aussi de mettre en œuvre les algorithmes au programme.
En terminale, ces mêmes notions sont approfondies afin de permettre aux élèves d’accroître leurs compétences conceptuelles et techniques.
L’angle historique ne sera pas négligé pour tous ces thèmes. En effet, bien que relativement récente pour le grand public, les sciences du numérique s’inscrivent dans une longue histoire remontant à l’Antiquité.
Les thèmes abordés :
L’enseignement de spécialité Numérique et Sciences Informatiques (NSI) propose aux lycéens de découvrir des notions en lien, entre autres, avec l’histoire de l’informatique, la représentation et le traitement de données, les interactions homme-machine, les algorithmes, le langage et la programmation.
Quels sont les débouchés ? À quels métiers prépare la spécialité NSI ?
Sans surprise, cette spécialité permet de s’orienter vers l’industrie du numérique et des métiers d’avenir qui changent le monde dans tous les domaines : la médecine, la banque, le marketing, la sécurité des données, les transports, etc. Les possibilités de poursuite d’études sont vastes et le marché de l’emploi dans cette branche est en pleine expansion. Le secteur du numérique emploie plus de 500.000 salariés, crée plus de 20% des emplois nets en France et est en pénurie de talents, avec plus de 80.000 emplois vacants. De plus, ces chiffres ne prennent pas en compte le besoin de professionnels du numérique dans les organisations (entreprises, associations, administrations) impactées par la transformation numérique. Le nombre de techniciens et d’ingénieurs formés est structurellement insuffisant en France : à tous les niveaux, pour tous les métiers.
Trois grandes catégories de métiers dans ce domaine :
- les développeurs, expert des langages informatiques, en capacité de traduire la demande d’un client en lignes de code informatique ;
- les profils pluridisciplinaires, associant technicité et capacité à piloter et/ou participer à un projet informatique : chef de projet, consultant métiers, consultant fonctionnel, architecte solutions, architecte de systèmes d’information, directeur de système d’information ;
- les nouveaux métiers de spécialités/d’expertise.
Dont les plus recherchés en ce moment, les experts :
• des données,
• de la cyber-sécurité,
• de l’Intelligence artificielle,
• des blockchains.
Sans oublier les métiers liés à l’enseignement et à la recherche : enseignants-chercheurs et chercheurs dans le monde académique, ingénieurs R&D dans les grandes entreprises, et aussi enseignants du secondaire.
Mais la NSI n’est pas réservée aux seuls élèves qui souhaiteraient poursuivre dans cette filière. En effet, couplée à n’importe quelle autre spécialité, elle fournit un atout majeur aux élèves qui souhaitent se lancer dans des études supérieures. De nombreux domaines et secteurs utilisent aujourd’hui des notions fondamentales des sciences du numérique.
Et il y en aura de plus en plus…
Quelles Études après la spécialité NSI ?
Pour celles et ceux qui ont fait de NSI leur choix principal en terminale, les débouchés naturels sont, dans le désordre :
• Les classes préparatoires (CPGE) dont la nouvelle classe préparatoire MP2I ;
• Les licence universitaires en sciences et technologies, en particulier les licences en informatique ainsi que de nombreuses spécialités de BUT ;
• Les écoles d’ingénieurs post Bac (concours INSA et Concours Poly Tech par exemple)
Mais encore bien d’autres domaines (médecine, sciences humaines, économie, écoles de commerce, …) où la connaissance des outils informatiques et du traitement des données (Big Data, cybersécurité) sont un réel atout.
Volumes horaires d’enseignement
L’horaire élève pour l’enseignement de spécialité NSI est de 4h en première générale, puis de 6h en terminale générale.
Épreuves terminales de NS
Coef 16
L’épreuve terminale obligatoire de spécialité est composée de deux parties : une partie écrite de 3h30 et une partie pratique de 1h, chacune notée sur 20. La note de la partie écrite a un coefficient de 0,75 et celle de la partie pratique a un coefficient de 0,25. La note globale de l’épreuve est donnée sur 20 points.
– partie écrite : 3h30
Le sujet comporte trois exercices indépendants les uns des autres, qui permettent d’évaluer les connaissances et compétences des candidats.
– partie pratique : 1h
La partie pratique consiste en la résolution de deux exercices sur ordinateur, chacun étant noté sur 10 points.